LA BALADE SAUVAGE - BADLANDS

MINUIT AU PARC

Dans une petite ville du Dakota, un jeune chômeur, Kit (Martin Sheen), s'éprend d'une adolescente, Holly (Sissy Spacek). Lorsque le père (Warren Oates) de celle-ci s'oppose à ce qu'elle parte avec lui, Kit le tue et met le feu à la maison. Holly accepte pourtant de l'accompagner dans sa fuite vers le Canada où il espère échapper à la justice. Au cours de leur équipée, Kit tue d'autres hommes dont un vieil ami qui leur était venu en aide. Les fugitifs sont repris par la police au Montana où ils s'étaient rendus grâce à une auto volée à son riche propriétaire. 

 ‘’Le cinéma de Terrence Malick illustre un sentiment d'appartenance à un au-delà métaphysique. D'où l'étrangeté du comportement de Kit, si désireux de "faire des vagues", de laisser une trace. D'où les commentaires désarmants d'Holly, si attachée à vivre le bonheur de l'instant qu'elle paraît imperméable au tragique. Il s'agit, comme aurait dit Heidegger de "se montrer", d'"être là". L'urgence de ces personnages est celle d'une fureur de vivre, Holly lançant sa baguette de majorette et Kit brandissant sa carabine comme une baguette magique : ils défient le monde. ’’ (Le Monde)

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PARC AT MIDNIGHT

Inspired by real-life killers Charles Starkweather and Caril-Ann Fugate, this tale of crime and love begins in a dead-end town. Teenage girl Holly (Sissy Spacek) angers her father (Warren Oates) when she begins dating an older and rebellious boy (Martin Sheen). After a conflict between Holly and her father erupts in murder, the young lovers are forced to flee. In the ensuing crime spree, they journey through the Midwest to the Badlands of Montana, eluding authorities along the way. 

‘’The film couldn't be further from a pulpy true-crime tale, or a hip New Wave homage like Bonnie and Clyde. It's a true original: eloquent about the intersection of crime, romanticism and myth-making in America, and highly innovative in its use of colour, editing and voice-over. Martin Sheen, who was cast as the Starkweather surrogate, Kit, believed Badlands was the best script he had ever read. "Still is," he says. ’’ (The Guardian)