25e ANNIVERSAIRE.

Au cours d'une journée, diverses personnes habitant Los Angeles vivent des crises familiales ou professionnelles très marquantes. Parmi ces gens se trouvent un policier compatissant qui tombe amoureux d'une jeune droguée paumée, un vieillard mourant et sa jeune épouse dépressive, un enfant champion des quiz télévisés qui subit les pressions de son père, un animateur de télévision qui cache un terrible secret familial, un vendeur d'appareils électroniques qui broie du noir et un jeune motivateur de groupe spécialisé dans les méthodes de séduction macho. 

“ Bien qu'il en soit seulement à son troisième film (après HARD EIGHT et BOOGIE NIGHTS), Paul Thomas Anderson démontre dans MAGNOLIA une maîtrise peu commune des ressources du cinéma. L'auteur déploie une fresque touffue et haute en couleur où s'enchevêtrent les parcours de différents personnages appelés à vivre en une journée des événements exceptionnels sur le plan émotif. Grâce à une progression narrative prenante et un montage particulièrement brillant, le réalisateur parvient à jongler avec ses nombreux personnages et récits sans presque jamais flancher, malgré quelques ratés dans le rythme. Extraordinairement ambitieux, son film est une oeuvre vibrante, pleine de passion et de fureur, qui prend vers la fin une dimension fantastique surprenante. Anderson n'évite pas dans son écriture certains effets mélodramatiques, mais la virtuosité de sa mise en scène et une interprétation exceptionnelle parviennent à transcender les excès du scénario. MAGNOLIA s'avère une oeuvre souvent bouleversante qui vient confirmer le talent d'un cinéaste plus que prometteur.’’ 

- Médiafilm

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25th ANNIVERSARY.

On one random day in the San Fernando Valley, a dying father, a young wife, a male caretaker, a famous lost son, a police officer in love, a boy genius, an ex-boy genius, a game show host and an estranged daughter will each become part of a dazzling multiplicity of plots, but one story.  

“There is plenty of black humour in this operatic mash up of plots and characters, almost all of whom end up dead or destroyed. Thankfully, Anderson doesn’t attempt to wrap up things in a tidy manner. He leaves us with quite a mess on our hands, and he does so intentionally. Anderson makes the viewer complicit in the events we have witnessed and co-created; we are left in struggle with the traumatic and destructive forces of Thanatos, still ravaging the world, and trying to destroy both Eros and humanity. Many critics call Magnolia Wagnerian, and for good reason. It’s an epic meditation on masculinity, mortality, and morals – and it succeeds on every level. ’’

- Sense of Cinema