THE THING

MINUIT AU PARC

Hiver 1982 au cœur de l’Antarctique. Une équipe de chercheurs composée de 12 hommes découvre un corps enfoui sous la neige depuis plus de 100 000 ans. Décongelée, la créature retourne à la vie en prenant la forme de celui qu’elle veut ; dès lors, le soupçon s’installe entre les hommes de l’équipe. Où se cache la créature ? Qui habite-t-elle ? Un véritable combat s’engage. 

‘’On a souvent mis l’échec commercial de The Thing sur le compte de sa sortie rapprochée avec E.T. L’Extra-terrestre, sur le fait que le public était plus prêt à embrasser l’optimisme de Steven Spielberg que la noirceur de John Carpenter. De manière plus poussée, le rejet provient de cette volonté à ne pas lui donner de réponse aux questions qu’il se pose et à lui répondre aux questions qu’il ne souhaite pas se poser. Le film n’atténue jamais l’inconfort face à la désacralisation du corps et la détresse devant une situation sans issue. (…) The Thing est une exploration de la faiblesse de l’homme par ce fantastique où l’imaginaire peut tout remettre en cause. Il apporte un bref éclairage sur ce qui se tapit dans les ténèbres. Et s’il montre ce qu’on ne peut changer, alors peut-être nous aidera-t-il à voir ce qui peut l’être.’’ 

(COURTE-FOCALE)

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PARC AT MIDNIGHT

Winter 1982, In remote Antarctica, a group of American research scientists are disturbed at their base camp by a helicopter shooting at a sled dog. When they take in the dog, it brutally attacks both human beings and canines in the camp and they discover that the beast can assume the shape of its victims. A resourceful helicopter pilot (Kurt Russell) and the camp doctor (Richard Dysart) lead the camp crew in a desperate, gory battle against the vicious creature before it picks them all off, one by one. 

 ‘’The Thing's brilliance rests on the equilibrium between implied and visceral horror, often incompatible ideas that Carpenter stirs together in a stylish, engrossing way. And because it lingers in the darkness of inscrutability within a human guise or an unknowable monster form, we are nearly broken by the suspense of its coming, which the director maintains for much longer than any other filmmaker could hold.’’ 

(DEEP FOCUS REVIEW)