AMERICAN PSYCHO

MINUIT AU PARC

Dans le New York des années 1980, Patrick Bateman, jeune homme d’affaires brillant et respecté, incarne la réussite. Il fréquente les restaurants les plus prisés, les clubs branchés et mène une vie luxueuse, parfaitement maîtrisée en apparence. Mais derrière ce vernis social, Bateman dissimule une nature sombre et monstrueuse. La nuit, il libère ses pulsions les plus violentes, commettant des meurtres avec une froideur glaçante. Son charme sophistiqué masque une spirale de folie intérieure. À mesure que ses actes deviennent plus sanglants et incontrôlables, Bateman commence à perdre pied, incapable de distinguer ce qui est réel de ce qui ne l’est pas.

‘’Taxé de misogynie et de sadisme, le roman de Bret Easton Ellis a provoqué une immense controverse lors de sa sortie en 1991. Etonnamment, c'est une femme qui a relevé le défi de porter à l'écran ce livre à scandale. Or, on comprend vite ce qui a pu intéresser la réalisatrice dans ce sujet, car American Psycho se présente en fait comme une critique virulente d'une forme de néo-machisme incarnée dans l'attitude méprisante d'un yuppie narcissique, amoral, cynique et misanthrope qui ne peut vivre des émotions (et se sentir vivant) qu'en commettant des crimes sadiques. A travers cette histoire horrifiante, Harron brosse un portrait satirique de la génération des jeunes financiers arrivistes des années 80. Ce discours anti-matérialiste est parfois plus décapant que profond, et il manque un peu de souffle, mais le résultat demeure plus que probant. Sur le plan esthétique, l'oeuvre se révèle une grande réussite. Filmé avec une précision et un contrôle remarquables, le film établit des contrastes saisissants entre le raffinement du milieu évoqué et les actes immondes commis par le protagoniste. Dans ce rôle casse-cou, Christian Bale livre une performance étonnante de vigueur et de maîtrise.’’ 

(MEDIAFILM)

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PARC AT MIDNIGHT

Based on the book of the same name by Bret Easton Ellis, American Psycho follows Patrick Bateman (Christian Bale) an investment banker in New York in 1987 who leads a double life as a serial killer. As investigators circle Bateman after the disappearance of a colleague, he finds himself trapped in a spiral of murder and excess, unable to stop himself from giving in to his increasingly dark urges.  

‘’It's not every day you ponder the intersection of narcissism and brutality. Yet, American Psycho, directed with a sharp eye by Mary Harron, throws us into that very juxtaposition. You might think we're tuning in for a grim tale of gore and greed—and you're partly right. But Harron offers more. She crafts a darkly comedic commentary on the male ego's tangled web, spun in the excess of the 1980s. (...) When the credits roll, we’re left with a haunting echo of Bateman’s declaration: “I have all the characteristics of a human being. Flesh, blood, skin, hair. But not a single clear, identifiable emotion, except for greed and disgust.” A chilling reminder that beneath the sheen of civilization lies the chaos of unchecked desire. ’’  

(SLOW CINEMA CLUB)